Bonjour à tous les membres de cette honorable communauté.
Pour ce qui est de l’âge, je suis né le même jour que Mozart… mais un peu plus récemment que lui.
En fait, je suis né l’année d’un événement marquant dans le domaine du disque : l’année de la commercialisation du microsillon.
Est-ce que cette date anniversaire me garantira une longue Durée… nous le verrons prochainement.
Né donc sous les meilleurs hospices, j’ai passé toute ma vie dans l’audiovisuel et je ne parle pas seulement de ma vie active, terme stupide quand on y pense, car on reste actif bien après avoir cessé de travailler (pour gagner sa vie)… Donc après m’être retiré, et avoir cédé ma place aux jeunes, comme je ne savais rien faire d’autre, j’ai décidé de continuer dans le seul domaine dans lequel j’avais réussi à accumuler un certain nombre de connaissances au fur et à mesure que le temps passait : l’audiovisuel.
Un vaste chantier qui inclus les métiers du son et contrairement aux croyances populaires il n’est absolument pas nécessaire d’être un âne pour “manger” du son !
J’ai découvert André Charlin en premier lieu par le disque et c’était en 1966/67. C’était la grande époque du Festival du son, cette institution qui se tenait à l’hôtel de la gare d’Orsay sous le haut patronage du Ministre de la culture, à l’époque André Malraux. Le SIERE en était l’organisateur avec le concours de la Fédération Nationale des Industries Electroniques, de l’ORTF, du LNE et de l’Académie Charles Cros.
Charlin y exposait bien entendu à côté d’autres monstres de l’époque, Audiotec, Cabasse, Elipson, Filson, Garrard, JBL, Mac Intosh, Marantz, Ortfon, Thorens, et bien d’autres encore. On y venait pour la présentation du matériel bien sûr, mais également pour les Journées d’Etudes qui présentaient un grand intérêt et nous apprenaient plein de choses.
A l’époque les ingénieurs du son n’étaient pas seulement des manipulateurs de claviers informatiques mais ils savaient innover, inventer et manipuler le fer à souder… mais c’est un autre débat.
Mon premier métier c’est le “son”.
Au cours de mes pérégrinations sonores, j’ai failli friser “l’idiophilie” à une époque mais c’est du passé et je suis totalement "guéri" aujourd’hui.
Plutôt que de regarder derrière moi, je préfère regarder devant. Le passé est le passé, n’en parlons plus.
Le plus important, c’est le contenu, le message.
Si on n’a rien à écouter inutile de mettre en œuvre des systèmes hors normes qui resteront muets.
Et pour ce qui est du contenu, les disques André Charlin sont une mine fantastique !
Voilà.
Si je peux apporter quelque chose à notre communauté, ce sera avec plaisir.
Bonne journée à tous.
Bruno GAULLIER
Bonjour Bruno, bienvenue et heureux de te voir parmi nous.
Avant tout, merci pour ta présentation précise, je suis convaincu qu'on ne peut être inactif... même au delà de cette période professionnel.
Je te souhaite bonheur pour l'avenir et que cette passion commune qui nous rassemble continu de nous éveiller.
Bonne continuation sur le forum.
Adrien.